Le muay-thaï (thaï : มวยไทย, « boxe du peuple thaï »), boxe thaïlandaise ou encore boxe thaï, est un art martial et un sport de combat, classé en Occident parmi les boxes pieds-poings. Elle est surnommée l’« art des huit membres » en référence aux huit parties utilisées des bras et des jambes2. Les pratiquants sont appelés nak muays.
Le muay-thaï trouve son origine dans des pratiques martiales ancestrales, notamment dans le muay boran (boxe traditionnelle) et le krabi krabong (pratique avec les armes) tous deux issus originellement du kung-fu chinois3 et particuliairement du Ang Quan ou Guangxi Zhuang Quan4,5. Elle est la plus populaire des boxes du Sud-Est asiatique (boxe birmane, boxe khmère, boxe laotienne, boxe vietnamienne, boxe chinoise) et doit sa popularité au fait qu’elle est une discipline nationale professionnalisée. Sa pratique permet à de nombreux sportifs (même très jeunes), entraîneurs, managers et promoteurs, d’en vivre. Elle représente un marché lucratif en Thaïlande générant autour d’elle une économie non négligeable. Comme les boxes apparentées, elle a la réputation d’être une pratique de combat particulièrement virile et on lui reproche, par erreur, de répandre l’idée selon laquelle « tous les coups sont permis ».
Quel est le but de la boxe thaï ?
Cette pratique, surnommée « l’art des huit membres », permet l’utilisation combinée des poings, des pieds, des genoux et des coudes, offrant aux combattants un arsenal de mouvements beaucoup plus varié que celui trouvé dans de nombreux autres sports de combat (très différents de ceux pratiqués dans un club de boxe …